La génétique progresse à grands pas, il n’est pas rare toutes races confondues de voir apparaitre de nouveau tests qui permettrons de détecter des défauts sur les lignées et petit à petit les éliminer.

Dans cette foison de possibilités toutes les races ne sont pas concernées par tous les tests et tous les labos n’effectuent pas la même panoplie.

Aussi  allons nous limiter cet article aux tests les plus intéressant pour la race, cibler les principaux laboratoires qui les commercialisent,et terminer par les nouvelles dispositions en matière législative

 

Les tests d’identification

Ils sont destinés d’une part à identifier chaque chien de manière unique d’autre part de permettre le contrôle de la filiation d’un croisement.

Le prélèvement est réalisé par un vétérinaire assermenté qui identifie le chien de facon formelle par son numéro d’identification (radiofréquence ou tatouage). Il s’agit d’un simple prélèvement de cellules buccales par frottis.

Le test est réalisé par un laboratoire reconnu par l’organisme de gestion du Livre généalogique (en France Labogena, Genindexe ou Antagène)

La norme ISAG 2006 a retenu 26 critères génétiques pour identifier chaque individu.

Ainsi un chien identifé peut il bénéficier d’une carte génétique qui recense ces critères et les lie au sujet par son numéro d’identification (radiofréquence ou tatouage).

Ci contre un exemple de carte d’ ID génétique avec en dessous les 26 critères ISAG

Une carte d’id génétique ressemble à ceci :

Le résultat obtenu peut alors être communiqué à la SCC pour figurer définitivement dans les documents généalogiques du sujet et de sa descendance.

En 2014 la procédure d’identification a changé. rendez vous en fin d’article pour en connaitre les détails.

Les tests de filiation

​La filiation représente tout l’intérêt qui découle de l’identification des parents. En cas de doute il suffit de faire le test du sujet et de demander le contrôle de filiation aux laboratoires détenant les tests des parents. La diffculté sera d’obtenir ces informations puisqu’elle ne sont communicables que sur autorisation des propriétaires des parents …. C’est pourquoi la Société Centrale Canine se propose de centraliser à nl’avenir les informations de chaque chien. Elle favorisera ainsi la simplification du contrôle de filiation.

Le test queue courte

Le Nizinny peut naitre avec une queue de longueur variable, anour, quelques vertèbres, demi queue, queue complète.

La tradition veut qu’aux origines du travail on lui coupait la queue pour éviter les prises et blessures dans la broussaille et les bagarres.

Depuis une décade voir plus les pays d’europe du nord d’abord, suivis petit à petit par les autres interdisent cet acte.

Il n’est pas rare dans une portée de voir des sujets à queue courte (nés au moins d’un parent à queue courte) . Le seul moyen jusqu’à présent de s’assurer que le chien est effectivement à queue courte naturelle était la radio des vertèbres terminales.

Depuis 2009 Il existe un test ADN commercialisé par Antagène qui permet de déterminer si le chien est porteur du gène ‘queue courte’.

Le test MDR1

Sensibilité anesthésiques et antiparasitaires ….

Certaines sujets de race bergères dont notamment les collies et bergers australiens présentent une sensibilité particulière aux ivermectines (molécules antiparasitaires) et anesthésiques. Ce problème peut conduire au décès de l’individu.

Le responsable est une mutation du gène dit MDR1 (Multi Drug Resistant Gene). Un test existe pour détecter cette problématique.

Un excellent article en y est consacré ici http://www.collie-online.com/colley/mdr1/index.php

Toutefois chez le Nizinny cette anomalie n’est pas fréquente et très peu de sujets/lignées ont été testés. Aussi faire procéder à ce test relève plus de l’inquiétude du propriétaire pour son chien que de la coutume.

Le test RCD4, l’atrophie rétinienne progressive

Identifiée dans plusieurs autres races, l’Atrophie Progressive de la Rétine (APR ou PRA) représente un groupe de maladies héréditaires des photorécepteurs rétiniens provoquées par différentes mutations dans plusieurs races canines.

La rcd4-PRA, aussi appelée Late-Onset-PRA (LOPRA ou APR d’apparition tardive) se manifeste au plus tôt vers l’âge de 2 an mais plus fréquement chez les sujets déjà âgés.

Un des premiers symptômes chez les chiens atteints est une cécité nocturne. C’est une maladie à transmission autosomique récessive dont le déterminisme génétique était jusqu’à présent identifié chez les Setters irlandais et Gordon.

La mutation causale a été maintenant trouvée dans les races suivantes : Australian Cattle Dog, Setter anglais, Irish Red & White Setter, Kleiner Münsterländer, Polski Owczarek Nizinny (PON) et Terrier du Tibet.

Un test donne la possibilité de dépister dorénavant dans ces races la prédisposition génétique à la rcd4-PRA.(laboratoires Laboklin ou Antagene)

Un article plus complet est/sera présenté sur le site à ce sujet. Il n’y a pas lieu de s’affoler, de tester tous les reproducteurs systématiquement dès à présent, mais les éleveurs ne doivent pas négliger de pratiquer ponctuellement ce test  sur les lignées.

Nouvelles dispositions légales de la SCC pour les tests d’identification et de filiation

Depuis 2014 La Société Centrale Canine propose la rationalisation de la procédure à appliquer en matière d’identification génétique et la centralisation de la gestion des inscriptions de ces tests sur les documents généalogiques.

Elle a pour ceci conclu des marchés avec les trois laboratoire français déjà cités.

Elle dispose ainsi de prix avantageux et propose alors l’inscription gratuite des résultats des tests que lui confieront les propriétaires.

Ainsi la demande de kits de prélèvement, le suivi des envois et la gestion des dossiers se fait directement à la SCC.

Une section très complètes est consacrée à ces dispositions sur le site de la Société Centrale Canine.

Rappel des pricipaux laboratoires pratiquant des tests ADN

Laboratoires de tests génétiques

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